Ce jeudi 21 septembre, Antoine Kombouaré s’est rendu à Neufchâteau pour rencontrer les jeunes sportifs du coin. Accompagné par Christophe Jammot, journaliste (TF1, Eurosport) dont il est un proche, l’ancien joueur du FC Nantes ou du PSG s’est confié sur ses intentions : « Moi je viens un peu dans les clubs amateurs. Tout le monde dit que les gros sont là-haut, qu’ils ne regardent jamais ce qui se passe en bas. Et bien si. Il y a ceux qui parlent et ceux qui font, et moi je suis très content d’être ici avec vous. » Il y a maintenant plusieurs mois, le champion d’athlétisme Mickaël Zézé se déplaçait lui aussi dans les Vosges. L’ambassadeur ADJAN BUSINESS SCHOOL s’était prêté au jeu des ateliers et des inévitables photos et dédicaces, montrant que les coins reculés de l’Hexagone pouvaient aussi se prêter à de jolies rencontres avec les plus grands noms du sport français.
La visite s’est déroulée en trois temps, l’ex-entraîneur répondant dans un premier temps aux questions des spectateurs présents dans la tribune du stade Pacini, avant un entretien privilégié avec des alternants d’ADJAN BUSINESS SCHOOL, de la formation Chargé de développement de structure. Last but not least, le néo-calédonien a pu échanger avec les joueurs de l’équipe de foot locale, le FCNL. Et forcément, les questions étaient plutôt orientées du côté de ses deux clubs de cœur, Nantes et Paris, et des grands joueurs qu’il a pu entraîner. « Les grands champions sont très faciles à entraîner parce qu’eux sont ambitieux et ont envie de gagner. Ils te poussent à être meilleurs tous les jours. […] Ce sont les petits joueurs qui sont très difficiles à gérer. Des fois ils jouent, ils ne jouent pas, font la gueule, appellent leur agent… Les grands joueurs, tu n’as jamais de problèmes avec eux », confesse-t-il.
Au gré d’un bref retour sur sa carrière, de son arrivée au centre de formation du FC Nantes à sa reconversion en tant qu’entraîneur, en passant bien sûr par son parcours de joueur de haut niveau, Antoine Kombouaré s’est livré sans fard. Si son but légendaire contre le Real Madrid occupe naturellement une place de choix dans son cœur, c’est une nouvelle fois à Nantes que Kombouaré a vécu ses meilleurs moments. « Je n’ai jamais ressenti autant d’émotions et je n’ai jamais autant dit merci qu’aux Nantais. J’ai dirigé le PSG, gagné la coupe de France avec le PSG en tant qu’entraîneur, mais les émotions ressenties avec Nantes sont décuplées. Même si je continuerai à entraîner, je pense que c’est quelque chose que je ne ressentirai plus jamais. »
Un parcours qu’il doit également à sa forte résistance à la pression : « J’ai été joueur plus de quinze ans en professionnel donc je sais comment ça se passe dans un vestiaire, comment réagit un joueur pro face à une décision. […] Ce qui est difficile, c’est la pression que tu reçois de l’extérieur : l’entourage familial, les agents, le président, les médias, les supporters qui peuvent arrêter une séance d’entraînement… Celle-là est difficile parce qu’elle ne dépend pas de toi, tu ne la gères pas. Sinon, tu as besoin de la pression pour bien travailler et permettre le développement des joueurs. […] Plus j’ai avancé dans le temps et plus j’adore la compétition. Le week-end, j’ai besoin de l’adrénaline de la compétition. » Bref, une nouvelle preuve, s’il en fallait une, qu’ADJAN BUSINESS SCHOOL met tout en œuvre pour que ses étudiants puissent bénéficier de témoignages d’authentiques professionnels.
